lundi 26 novembre 2012

16ème Rencontre annuelle de l’Institut G9+ autour du thème : « L’économie numérique : mutation à grande vitesse »

Dans le cadre de l’édition 2012 de sa rencontre annuelle, l’Institut G9+ a réuni plus de 350 participants, le 20 novembre dernier, autour du thème : “L’économie numérique : mutation à grande vitesse”. Lors de cette soirée, un panel de dirigeants majeurs de l’économie numérique a débattu sur l’état des lieux et les perspectives de la filière numérique en France et dans le monde.

Paris, le 26 novembre 2012 – L’Institut G9+, think tank indépendant et pluriel regroupant des professionnels-bénévoles issus des 20 plus grandes écoles d’ingénieurs, de commerce et universités françaises, a invité des ténors du numérique : Didier Quillot, VP ancien exécutif de Lagardère et Orange, Marie-Laure Sauty de Chalon, CEO d’aufeminin.com, Jean-Louis Baffier, VP EMEA Sales Engineering salesforce.com, Laurent Le Moal, Vice-Président, PayPal Europe, et Thomas Serval, Président de Radioline et ancien exécutif de Microsoft et Google. La soirée a permis de dresser un panorama complet de la filière numérique et de créer le débat. Ont été évoqués les enjeux actuels du secteur, les acteurs qui font la différence, les modèles gagnants face aux nouveaux géants de l’IT, les tendances qui portent l’avenir des modèles d’affaires, les gagnants et les perdants d’une guerre économique qui est devenue mondiale, la position de la France et de l’Europe dans cette nouvelle arène intercontinentale et enfin l’impact du numérique sur les comportements des consommateurs et des entreprises.
Modérée par Frédéric Simottel, Directeur de la Rédaction du Pôle Pro du groupe NextInteractiveMedia, la soirée a été introduite par Benoit Flamant, Directeur Gestion Tech, Fourpoints Investment Managers, qui a délivré une vue d’ensemble et les grandes tendances du contexte mondial de l’économie numérique. L’accent a notamment été mis sur la capacité du secteur IT à créer sa propre valeur et à provoquer la disruption dans quasiment tous les secteurs de l’économie. La conférence s’est conclue sur une ouverture sociétale et politique, par Laure de La Raudière, Députée de la 3e circonscription d’Eure-et-Loir, spécialiste du numérique et animatrice de différentes commissions et groupes d’études sur ce sujet à l’Assemblée Nationale.

La destruction créative de l’IT
Au même titre que les années 80 ont vu la naissance de géants de l’IT par l’irruption du modèle client/serveur, les fortes vagues de disruption qui portent actuellement sur la mobilité, le social, le marketing  local, le cloud, la désintermédiation du contenu et le big data, rebattent les cartes de la valeur et les business models. Benoit Flamant met notamment en avant une série d’exemples sectoriels pour montrer la puissance de « destruction créative » de l’IT : le recrutement avec LinkedIn et Viadeo, le marketing local ou personnalisé avec Groupon et Vente-privee.com, le paiement avec Paypal et Square, les annuaires avec Yelp, le voyage avec Concur, etc.

La fragmentation numérique a fait émerger de nouveaux géants des plateformes
Marie-Laure Sauty de Chalon rappelle qu’« à l’époque des batailles entre Time Warner / Vivendi / Havas / Bertelsman, on a cru que l’enjeu était autour de la convergence des contenus. On constate aujourd’hui que la convergence ne s’est pas faite sur les contenus mais sur les plateformes ! ». Didier Quillot rajoute : « la fragmentation numérique a fabriqué la concentration autour de géants. Pour être un acteur significatif aujourd’hui, il faut une technologie et un footprint mondial ». Il a notamment été rappelé qu’effectivement, la fragmentation numérique a fabriqué de la concentration, en particulier sur le PaaS (Platform as a Service) et les OS (Operating System).

Business models en mutation : Le mythe du tout gratuit à l’épreuve des nouveaux usages notamment vidéo
Les intervenants s’accordent sur le véritable challenge auquel est confrontée la filière dans les nécessaires mutations des business models et dans la monétisation de services. Le premier frein est relatif aux consommateurs, qui sont accoutumés à une gratuité des offres sur Internet. Didier Quillot rappelle « l’erreur historique des éditeurs de contenu : mettre gratuitement en ligne ce qui était payant sur papier. On ne retrouvera jamais le modèle payant sur Internet ».
Les réseaux et médias sociaux ouvrent de nouvelles opportunités pour réinventer les business models du futur. Jean-Louis Baffier évoque en particulier cette relation à réinventer avec la marque : « une marque est la somme des conversations qui la concernent et plus seulement le message que l’on souhaite diffuser. L’Internet grand public nous a accoutumés à de nouvelles expériences client. Les réseaux sociaux nous apprennent que désormais, c’est l’information qui vient à nous ».
Les intervenants s’accordent enfin sur une entrée dans une nouvelle ère du marketing, qui se cherche encore aujourd’hui, et qui sera centrée sur les services. Ainsi, la part des investissements publicitaires en ligne par rapport au temps passé n’est pas proportionnelle : la vidéo représente par exemple 23% du temps passé en ligne  par un utilisateur et ne concentre que 3 % des investissements publicitaires. « L’an prochain la vidéo représentera 50% du temps passé en ligne par les internautes » rappelle Marie-Laure Sauty de Chalon. En 2014 le temps passé sur mobile sera supérieur au temps passé sur l'internet fixe.

Quelques facteurs de succès pour des stratégies gagnantes
Didier Quillot donne une lecture des éléments caractérisant le succès des géants de l’Internet : une taille mondiale - « Les modèles IT sont mondiaux ou voués à l’échec », une capacité à développer les technologies et à maîtriser les marges (15% à 30%  de génération d’EBITDA), la qualité de l’expérience client et enfin une volonté dogmatique de manager l’écosystème ».
Les éléments permettant de développer des stratégies gagnantes sont, selon Thomas Serval : la rapidité, la guerre de l’intelligence, qui consiste en particulier à capter les talents, la mise en place de business models à forte marge et enfin une politique darwinienne de sélection des produits par le nombre d’utilisateurs. Jean-Louis Baffier souligne que le cloud est un facteur d’accélération au démarrage, en utilisant notamment les plateformes existantes. Enfin Thomas Serval ajoute sur ce thème que le cloud permet aussi de gérer des effets d’échelle, notamment avec l’augmentation du nombre d’utilisateurs : « le cloud évite de toucher le plafond technique ». C’est enfin la vitesse qui est devenue l’un des premiers critères de succès : « le monde de la technologie numérique est obsédé par la vitesse : le rapide mange le lent, alors qu’avant le gros mangeait le petit ».

Eclairages étrangers : guerre totale entre géants US et Chinois, réservoirs de croissance dans les BRICs
Le premier enjeu sur lequel s’accordent les intervenants est l’indispensable recherche de poches de croissance pour assurer la pérennité et la santé de la filière numérique. La conviction exprimée par Laurent Le Moal est que « les réservoirs de croissance ne sont plus en Europe, alors qu’a contrario, les pays comme la Chine et les USA ont un marché interne suffisant pour permettre à leurs entreprises de se développer rapidement ». Les BRICs et autres pays en fort développement sont les nouvelles frontières de conquête.
Le second enjeu est la taille des marchés adressés et la localisation des plateformes. Ainsi, Thomas Serval indique que « pour qu’un produit soit digne d’Internet pour une grande multinationale telle que Google, il faut qu’il puisse durablement attirer plus de 100 millions d’utilisateurs ou viser un marché de plus de 1 milliard de dollars ». C’est dans ces zones géographiques qu’il faudrait développer en priorité. L’effet induit est que les ingénieurs français commencent des startups à l’étranger car certaines plateformes sont connues pour permettre une valorisation rapide de sa startup, aux USA notamment.
Le troisième enjeu  demeure la capacité d’investissement. Marie-Laure Sauty de Chalon compare l’investissement sur les technologies mobiles très supérieur aux USA (par rapport aux pays européens) actuellement.

Le numérique en France aujourd’hui, un paradoxe économique, politique et fiscal
Les intervenants partagent leurs principaux constats sur l’état de la filière numérique. Vecteur de croissance et de création d’emplois, force est de constater que les pouvoirs publics et les hommes politiques ne sont pas suffisamment réactifs sur le sujet. Il manque en France et en Europe une stratégie industrielle sur le secteur IT. Les institutions ne sont pas alignées avec la vitesse de mouvement du secteur, qui remet en cause les schémas traditionnels. « En France nous sommes bons sur ce qui va lentement et sur le Luxe » indique Didier Quillot. Quant à Jean-Louis Baffier il rappelle que pourtant « tout est numérique et ce qui ne l’est pas va le devenir très vite », « l’effort culturel pour aller vers le numérique est derrière nous, la vraie question, c’est quoi et comment ? ». Enfin, Laure de la Raudière souligne que« la France est une société de castes et de consommation, certains marchés sont difficiles à bousculer… et le numérique bouscule cela »

S’il est vrai que la France exerce encore un pouvoir d’attraction pour les activités de R&D, les plus-values associées lui échappent, par des montages fiscaux internationaux qui ne sont pas à son avantage. Le système français apparaît être un paradis pour la R&D (aides de l’Etat), mais un enfer dès que cela marche. Laure de La Raudière rebondit par ailleurs sur l’actualité récente : « Google et ses semblables payent  seulement 3 % d’impôts en France, soit un manque à gagner d’au moins 500m€ par an. Cette évasion fiscale devient un handicap pour nos champions français »
   
Plusieurs pistes d’actions permettraient de travailler à une meilleure valorisation de la filière numérique :
  • La concertation entre les différentes parties prenantes (incluant entrepreneurs, syndicats, industries traditionnelles) demeure insuffisante et mériterait d’être renforcée durablement,
  • La réorientation de notre fiscalité de l’innovation vers les startups et les PME,
  • La consolidation en Europe du secteur télécom autour de géants communautaires et le lancement de plans d’infrastructure volontaristes,
  • La mise à disposition de données en ligne par l’Etat et les collectivités, permettrait de mettre en place un outil de veille avec l’aide des citoyens, et dans un second temps le développement de PaaS et big data européens,
  • La sensibilisation au numérique renforcée sur les bancs de l’école, à court terme par exemple en fournissant des tablettes à l’école,
  • Le numérique se doit d’augmenter sa part de voix dans les médias. Marie-Laure Sauty de Chalon rappelle : « nous devons faire beaucoup de pédagogie pour rappeler que le numérique représente près de 20% des emplois crées en France ».
Contacts
Agnès Gicquel
Hill+Knowlton Strategies pour G9+
agnes.gicquel@hkstrategies.com
Amandine Barrau
Hill+Knowlton Strategies pour G9+
amandine.barrau@hkstrategies.com
Luc Bretones
Vice-président G9+
Luc.bretones@orange.com
Isabelle Denervaud
Relation Medias G9+
isabelle.denervaud@gmail.com
Valentine Ferreol
Présidente G9+
valentine.ferreol@gadz.org

mercredi 12 septembre 2012

Une nouvelle équipe pour l’institut G9+

L’Institut G9+, qui fédère les anciens élèves de vingt grandes écoles exerçant leur profession dans les technologies de l’information, vient de renouveler et d’étoffer son équipe d’animation afin de répondre au développement de son activité.

Paris, le 12/09/2012 – L’Institut G9+, acteur indépendant regroupant des professionnels-bénévoles issus des 20 plus grandes écoles d’ingénieurs et de commerce françaises, vient de nommer Valentine Ferréol (Arts et Métiers) à la présidence de l’Institut. A ce poste, Valentine Ferréol succède à Claude Durand (Mines).
Sont également nommés au sein du bureau :
  • Luc Bretones (Centrales et ESSEC), vice-président en charge de la Rencontre Annuelle 2012 ;
  • Isabelle Denervaud (ENPC et ESSEC), marketing et communication, cycle femmes ;
  • Guy de Swiniarski (ESSEC), coordinateur de conférences ;
  • Jean-Michel Huet (Reims Management School), nouveaux modèles disruptifs ;
  • Marc Leprat (Reims Management School), trésorier adjoint ;
  • Nadia Robinet (Ensimag), cycle « TIC et ressources humaines » ;
  • Jean-François Perret (N7), cycle « spécial prospective » des industries numériques ;
  • Jean-François Vermont (HEC), trésorier.
Fidèle à sa vocation de think tank que lui confèrent seize années d’échanges et de réflexion sur tous les aspects techniques, économiques et sociétaux des TIC, l’Institut G9+ va multiplier les initiatives, en 2012 / 2013, pour répondre aux attentes accrues des quelques 50.000 professionnels qu’il représente.

Comme le souligne Valentine Ferréol, Présidente de l’Institut : « Les secteurs français du numérique doivent relever aujourd'hui de nouveaux défis pour réactiver les leviers de l'innovation et de la performance opérationnelle dont notre pays a tant besoin. Fort de la qualité de ses travaux et de son formidable réseau de professionnels, l'Institut G9+ dispose de tous les atouts pour contribuer au succès de ce challenge ».

Ouverts à tous, anciens de grandes écoles, universitaires et autres formations, les travaux de l’institut sont répertoriés sur le site www.g9plus.org qui permet également l’inscription en ligne à la trentaine d’événements organisés chaque année.

  • Luc Bretones est Vice-Président, en charge de la Rencontre Annuelle de l’Institut G9+ et y représente les Alumni des écoles Centrales et ESSEC. Spécialiste IT et des communautés online, il développe une forte proximité avec le réseau des startups françaises. Il structure par ailleurs les travaux de l’Institut sur la définition d’une stratégie industrielle IT française et européenne et les propositions opérationnelles associées. Membre de Renaissance Numérique, il dirige chez Orange le Marché Professionnel.
  • Isabelle Denervaud est en charge du Marketing, du Mécénat, des RP et du cycle Femmes du numérique au sein de l’Institut G9+. Elle y représente les Ponts Paristech et l’ESSEC. Elle est Associé Télécoms chez SIA Partners. Après une première expérience à la Banque Mondiale, elle intervient depuis plus de 15 ans dans le secteur du numérique et dans les industries de réseau. Elle est l'auteur d'un ouvrage édité chez Pearson « l'ADN de l'entreprise innovante » et de plus d'une centaine de publications et points de vue. Elle est Vice-Présidente du groupe TIC de l'Ecole des Ponts, membre du réseau Paristech au féminin et Présidente de Women 2.0.
  • Guy de Swiniarski est coordinateur de conférences et représente le club ESSEC business et technologies. Après une formation en géophysique et à l’ESSEC, Guy de Swiniarski a débuté sa carrière en 1989 chez Hewlett-Packard, d’abord comme ingénieur système Unix, puis il s’est orienté dans la gestion de projet. Chez Bouygues Telecom, il a réalisé l’installation de la plate forme i-mode avec l’intégrateur Japonais Nec. Par la suite, en tant que consultant, Guy a étendu son champ d’action dans la mise en place d’organisation de transformation et a travaillé sur des projets d’outsourcing, de transition management, de gouvernance et gestion du changement au sein des entreprises comme GDFSuez, France Telecom, Numéricable ou OBS. Guy organise et anime plus de 60 conférences sur des sujets high tech depuis 10 années.
  • Valentine Ferréol est Présidente de l'Institut G9+ et représente l’Alumni des Arts et Métiers ParisTech. Après ses débuts chez un constructeur international d’équipements informatiques, Valentine poursuit sa carrière chez des opérateurs multimédia et télécom français. Elle rejoint en 2010 une SSII de 700 personnes, en tant que Directeur des Opérations Etudes. Son parcours diversifié lui a ainsi permis de vivre les transformations successives des TIC et l'avènement du tout numérique. Valentine Ferréol préside également le Groupe Professionnel Informatique des Ingénieurs Arts et Métiers et participe à la constitution du groupe Arts et Métiers au Féminin.
  • Jean-Michel Huet est en charge des nouveaux modèles disruptifs au sein de l’Institut G9+. Il est diplômé de Reims Management School et de l’Institut des Etudes Politiques de Paris. Il est Directeur Associé chez BearingPoint où il exerce dans les champs des télécoms, d’Internet et des pays émergents. Il anime le club E-Business des diplômés de RMS depuis 2001 et est président de l’association des diplômés, RMS-Network.
  • Marc Leprat est Trésorier Adjoint de l’Institut G9+. Passionné par l'innovation et les nouvelles technologies, il a consacré les 8 dernières années à aider les directions marketing et communication des entreprises à adapter leur stratégie aux changements fondamentaux des consommateurs connectés. Pour apporter une réponse technologique à ces enjeux, il créé en 2011 et développe une startup innovante en communication vidéo au sein des jeux vidéo, Markelys Interactive. Précédemment, Marc a évolué dans des fonctions techniques, commerciales puis marketing dans des entreprises de technologies (Ingénieur IBM, directeur marketing de British Telecom France) et créé deux sociétés. Marc est diplômé de Reims Management School.
  • Nadia Robinet est en charge du cycle RH et numérique au sein de l’Institut G9+. Elle est Responsable RH de la Filière des Systèmes d’Information d’un groupe bancaire, entrepreneur et Executive Coach/ Praticien Narratif. Auparavant, diplômée de Grenoble INP Ensimag en 1990, Nadia a dirigé des programmes de transformation de SI dans des environnements complexes. Née en Guadeloupe, elle a développé un goût pour la diversité des histoires, des organisations et apprécie les espaces d’échanges. Femme et mère de conviction, c’est aussi une conférencière sur les sujets de Leadership au féminin.
  • Jean-François Perret  est en charge du cycle « spécial prospective » des industries numériques au sein de l’Institut G9+. Il est diplômé de l'ENSEEIHT Toulouse et de l'IAE Paris. Il a accompli une longue carrière dans l'IT, commencée dans les années 70 au sein des équipes du Plan Calcul et poursuivie par la création et le développement de Pierre Audoin Consultants, qui est devenu sous sa Direction la principale société européenne spécialisée en conseil/études stratégiques et marketing au service de l'écosystème SSII/Logiciel. Coté Associatif, Jean-François Perret a été Président de l'Association des Ingénieurs ENSEEIHT dont il a créé le Groupe Professionnel TIC/Numérique. Au sein d'Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF), il préside les Comités "Economie Numérique et Réseaux Sociaux" et anime au G9+ les activités "Prospective des Industries Numériques". Il est également l'un des animateurs de l'Observatoire National du Numérique.
  • Jean-François Vermont est trésorier du G9+. Il est diplômé d’HEC, et titulaire d’un DEA en économie publique. Il a animé de 1983 à 2011 le pôle HEC Économie Numérique. Il a commencé sa carrière chez France Telecom dans le service de la Prospective et des Études Économiques. Il a pris ensuite la Direction de l’association IMEDIA de promotion de l’audiovisuel interactif avant de créer en 1986 sa société de Conseil et Réalisation en développement de la relation client. Il appuie régulièrement à titre privé ou professionnel les démarches entrepreneuriales et d’innovation.

A propos de l’institut G9+ 
I G9+ I catalyseur de tendances I réseaux I techno-socio-business I 
Fédérant aujourd'hui 20 communautés d'anciens de toutes formations (écoles d'ingénieurs, management, sciences politiques, université), l'Institut G9+ représente 50 000 professionnels du numérique. Grands acteurs privés & publics et pôles d'expertise concernés font naturellement partie de son environnement. L’Institut G9+ apporte un éclairage investigateur, constructif et audacieux sur les secteurs du numérique, en transformation permanente. Acteur indépendant, il catalyse et agite les tendances d’aujourd’hui et de demain – technologiques, sociétales, marchés, management, usages – en organisant une trentaine de conférences par an, ouvertes à tous. Il a pour ambition d'être un think tank de référence dans ce secteur. Pour en savoir plus : www.g9plus.org 

Contacts
Agnès Gicquel
Hill+Knowlton Strategies pour G9+
agnes.gicquel@hkstrategies.com
Isabelle Denervaud
G9+
isabelle.denervaud@gmail.com


jeudi 6 septembre 2012

De nombreuses réactions lors de la soirée débat organisée par l’institut G9+ autour du thème : « L’Industrie Française du Logiciel face aux défis du Cloud »

Dans le cadre de son cycle “Prospective des Industries Numériques en France”, l’Institut G9+ a réuni plus de 300 participants, le 25 juin dernier, à l’Hôtel des Arts et Métiers, autour du thème : “L’Industrie Française du Logiciel face aux défis du Cloud”. Présents lors de cette soirée, les dirigeants majeurs de l’industrie du logiciel et du Cloud ont évoqué l’émergence de nouveaux modèles. 

Paris, le 6 septembre 2012 – L’institut G9+, acteur indépendant regroupant des professionnels-bénévoles issus des 20 plus grandes écoles d’ingénieurs et de commerce françaises, a convié les dirigeants majeurs de l’industrie du logiciel et du Cloud à débattre autour de la problématique « L’Industrie Française du Logiciel face aux défis du Cloud ». Modérée par Olivier Rafal, Directeur chez Pierre Audoin Consultants et animée par des personnalités telles Patrick Bertrand, Directeur Général de Cegid et Président du Conseil National du Numérique, Vivek Badrinath, Directeur Général d’OBS et principal promoteur du projet Andromède, ainsi que des dirigeants d’éditeurs traditionnels leaders (Sage, Lefevre Software...) et pure players du SaaS (Sidetrade, We are Cloud…), cette soirée a été l’occasion de créer le débat.

La nécessité de se transformer et d’anticiper les mutations qui se jouent actuellement
Les débats ont été particulièrement animés sur deux questions majeures :
  • Quels sont les business models gagnants pour les futurs leaders du SaaS ? 
  • Ces business models sont-ils favorables à l’émergence de nouveaux champions en France et dans le monde ? 
Plusieurs modèles ont été évoqués et semblent devoir cohabiter :
  • Coté usages, deux tendances fortes émergent. D’une part, on constate la mise en place de modèles simples et flexibles, peu personnalisés, et, d’autre part, la mise en place d’applications qui nécessiteront des changements de processus importants dans les entreprises. 
  • Coté commercialisation, deux modèles semblent apparaître. On constate l’émergence de modèles à accès direct “prêts à l’emploi” via Internet, mais aussi à la mise en place d’approches pérennisant les modèles commerciaux traditionnels. Fonction du modèle choisi, les stratégies diffèrent et le marché connait plusieurs bouleversements parmi lesquels :
    • L’émergence de nouveaux acteurs “surfant” sur le modèle de distribution Internet et l’interactivité avec des clients adeptes des réseaux sociaux. 
    • La pérennisation d’éditeurs historiques contrôlant, grâce à leur parc de produits/clients, la montée en puissance du canal SaaS. 
Une transformation du marché susceptible de faire émerger de nouveaux leaders ?
Sur cette question, les avis sont partagés.
Pour Patrick Bertrand, Directeur Général de Cegid et Président du Conseil National du Numérique, « le SaaS introduit pour les éditeurs de vraies transformations majeures mais la question de l’hébergement pèsera de plus en plus lourd dans la chaine de valeur ».
Pour Vivek Badrinath, Directeur Général d’OBS et principal promoteur du projet Andromède : « cette problématique de l’hébergement “dans les nuages” va constituer un sujet stratégique pour de nombreux clients et justifier l’existence d’offres de Cloud “souverain” ».
Si la question n’a pas été tranchée, les intervenants se sont toutefois accordés sur le fait, qu’à ce jour, à l’exception notable de SalesForce.com, la plupart des leaders émergents du Cloud sont rapidement rachetés par des acteurs majeurs tels Oracle, SAP, Microsoft, Google… Dès lors, va t'on assister à un statu quo stratégique ? La question semble peu préoccuper les pure players du SaaS… Pour eux, Cloud est synonyme d’opportunités, de croissance rapide, de couverture mondiale facilitée… Tous ingrédients nécessaires à l’émergence attendue de champions français.

A propos de l’institut G9+ 
I G9+ I catalyseur de tendances I réseaux I techno-socio-business I 
Fédérant aujourd'hui 20 communautés d'anciens de toutes formations (écoles d'ingénieurs, management, sciences politiques, université), l'Institut G9+ représente 50 000 professionnels du numérique. Grands acteurs privés & publics et pôles d'expertise concernés font naturellement partie de son environnement. L’Institut G9+ apporte un éclairage investigateur, constructif et audacieux sur les secteurs du numérique, en transformation permanente. Acteur indépendant, il catalyse et agite les tendances d’aujourd’hui et de demain – technologiques, sociétales, marchés, management, usages – en organisant une trentaine de conférences par an, ouvertes à tous. Il a pour ambition d'être un think tank de référence dans ce secteur. Pour en savoir plus : www.g9plus.org 

Contacts
Agnès Gicquel
Hill+Knowlton Strategies pour G9+
agnes.gicquel@hkstrategies.com
Isabelle Denervaud
G9+
isabelle.denervaud@gmail.com

mardi 4 septembre 2012

L’institut G9+ confie ses relations presse à Hill+Knowlton Strategies

Neuilly-sur-Seine, le 04/09/2012 – Au terme d’un appel d’offres, Hill & Knowlton s’est vue confier les relations presse du G9+, l’institut rassemblant des anciens élèves de grandes écoles françaises autour des thèmes de l’informatique, des télécoms et du multimédia et ayant pour mission d’établir des connexions entre décideurs, sphères d’influence et grandes écoles & universités. 

Hill+Knowlton Stratégies accompagne le G9+ jusqu’à la fin décembre 2012 et a pour objectif de développer la visibilité et la notoriété de l’institut sur cette période. 

Parmi les temps forts sur lesquels travaillera Hill+Knowlton Strategies figurent « Le Cycle TIC & RH » composé de deux conférences intitulées : 
  • « L’emploi des séniors dans les NTIC : une fin de carrière à 45 ans ou de nouvelles voies à explorer ? » le 27 septembre 
  • « Où sont les femmes du numérique? Identifier, développer et retenir les talents au féminin dans le secteur du numérique, les stratégies gagnantes. » le 15 octobre, en partenariat avec le cycle TIC & Femmes 
Le point d’orgue de cette collaboration se tiendra également le 20 novembre prochain à l’occasion de la 16ème rencontre annuelle organisée par l’institut et ayant pour thème « L’économie numérique, mutation à grande vitesse ». 

A propos Hill+Knowlton Strategies 
Hill+Knowlton Strategies, qui est l’une des premières agences internationales de communication, propose ses services à des clients mondiaux, internationaux et locaux. Son siège est à New York et son réseau compte 79 bureaux dans 44 pays ainsi qu’un grand nombre d’agences associées. L’agence appartient à WPP Group plc (code NASDAQ : WPPGY), l’un des plus grands groupes mondiaux de services de communication. 

A propos de l’institut G9+ 
I G9+ I catalyseur de tendances I réseaux I techno-socio-business I 
Fédérant aujourd'hui 20 communautés d'anciens de toutes formations (écoles d'ingénieurs, management, sciences politiques, université), l'Institut G9+ représente 50 000 professionnels du numérique. Grands acteurs privés & publics et pôles d'expertise concernés font naturellement partie de son environnement. L’Institut G9+ apporte un éclairage investigateur, constructif et audacieux sur les secteurs du numérique, en transformation permanente. Acteur indépendant, il catalyse et agite les tendances d’aujourd’hui et de demain – technologiques, sociétales, marchés, management, usages – en organisant une trentaine de conférences par an, ouvertes à tous. Il a pour ambition d'être un think tank de référence dans ce secteur. Pour en savoir plus : www.g9plus.org 

Contacts
Caroline LANGLAIS
Hill+Knowlton Strategies
caroline.langlais@hkstrategies.com
Isabelle Denervaud
G9+
isabelle.denervaud@gmail.com